Au sortir de la Révolution française, un vent de liberté souffle sur la société et les moeurs des français. Les Merveilleuses, figures emblêmatiques du
Directoire, affichent leur mode de vie, libre jusque dans le costume. La mode rompt alors radicalement avec les pratiques antérieures, libérant le corps
de la femme tout en répondant à une nouvelle esthétique. Viennent ensuite le Consulat et l’Empire, qui posent les bases d’un nouvel ordre social,
réaffirmant la place de la femme au sein du foyer. Après les tenues légères à l’antique, Bonaparte demande à Joséphine de se couvrir : l’heure est
maintenant à la décence. Une fois encore, la mode reflète l’évolution de la société : le statut des femmes, l’hygiène et la beauté, le luxe et l’artisanat,
la politique et le commerce - quelques thèmes que l’étude du vêtement féminin permet d’aborder.
Illustré par des costumes reconstitués, des documents et accessoires d’époque, cet ouvrage trace le portrait de personnages
aussi divers que la bourgoise, l’artiste, la prostituée, la Merveilleuse ou l’impératrice.
Nathalie Harran est historienne, créatrice de costumes historiques et collectionneuse. Artisan d’Art, elle a fondé La Dame d’Atours, qui a pour but d’étudier,
de conserver et de faire connaître les modes anciennes par le biais d’ouvrages et d’expositions.
LA FEMME
DU DIRECTOIRE AU PREMIER EMPIRE
120 pages couleurs - 20 €
Emblématique du vêtement féminin sous le Second Empire, la crinoline est également un symbole de modernité. Alors que lechemin de fer transporte
les voyageurs vers de nouveaux horizons, les idées et les modes se diffusent à un rythme enlevé tout en s’adaptant au mode de vie des femmes. Fruit
de la révolution industrielle qui s’épanouit en France sous Napoléon III, la crinoline bénéficie des progrès réalisés dans la fabrication des étoffes, la
confection et la diffusion des modes.
Merveilleux support pour les robes des grands couturiers, les châles en cachemire et les bijoux, la crinoline est un élément central du faste de la société
du Second Empire. Dénoncé par les contemporains comme ruineux et tapageur, le costume féminin participe au crusement des inégalités sociales et à
les rendre plus visibles.
Accessoire indispensable de la femme à la mode, la crinoline contribue, avec le corset, à modeler une silhouette répondant aux attentes esthétiques et
sociales du moment. L’avènement d’un mode de vie bourgeois emprisonne la femme dans un carcan rigide et lui assigne un rôle social strictement défini.
Illustré de nombreux costumes reconstitués, ainsi que d’accessoires et bijoux d’époque, l’ouvrage nous mène des bals aux bains de mer et de l’opéra
aux scènes de rue. Il dresse ainsi le portrait de prsonnages aussi divers que la marchande à la toilette, la lavandière, la lionne ou la dame de compagnie
de l’impératrice.
Nathalie Harran est historienne, créatrice de costumes historiques et collectionneuse. Artisan d’Art, elle a fondé La Dame d’Atours, qui a pour but d’étudier,
de conserver et de faire connaître les modes anciennes par le biais d’ouvrages et d’expositions.
LA FEMME
SOUS LE SECOND EMPIRE
186 pages - 28 €
LA FEMME ET LA MODE
AU TEMPS DES IMPERSSIONNISTES
192 pages couleurs - 33 €
L’apogée du mouvement impressionniste dans les années 1870-1880 correspond également aux débuts dela IIIe république, instaurée après la chute
du Second Empire et la guerre franco-prussienne. Les artistes impressionnistes qui se voulaient peintres de la modernité ont été sensibles aux modes
vestimentaires, autant pour leur aspect esthétiqueque social. Issue de la révolution industrielle, la mode de ses dessous (corsets et tournures) façonne
les corps et structure les robes. Bien que cette mode bourgeoise soit largement diffusée grâce aux nouvelles formes de commerce tels que les Grands
Magasins, une partie de la société demeure en marge de cette élégance urbaine. Alors que la société accorde toujours une place limitée aux femmes
dans l’espace public, les années 1880 permettent cependant d’observer diverses avancées.
A travers l’étude de la condition féminine, cet ouvrage trace les portraits d’une vingtaine de pesonnages dans leur vie quotidienne, tels que l’institutrice,
la demi-mondaine, l’étudiante en médecine, la peintre ou encore l’épouse d’un président dela République. Une analyse précise de la mode de l’époque
et de son évolution dévoile la richesse des garde-robes d’alors, avec des tenues et des accessoires adaptés à toutes les circonstances. Illustré par de
nombreux costumes reconstitués ainsi que par des gravures de modes anciennes, ce livre invite également le lecteur à retrouver des scènes que les
peintres impressionnistes se sont plu à immortaliser : bord de mer, soirées mondaines, voyage en chemin de fer, ou moments d’intimité.